jeudi 29 mai 2014

Japon
Vendredi 2 Mai :

Arrivée à Narita à 17h30, par le vol Emirates.
Comparé à Air France, la classe eco dispose de plus de place et les sièges s'inclinent plus, donc un meilleur confort.
En 15 minutes, nous passons la douane, récupérons les valises avant de nous diriger vers le Narita express qui en une heure nous emmène à la gare de Tokyo où est situé notre hôtel (Metropolitan Marunouchi).
La chambre n'est pas très grande mais bien agencée avec une vue sur tout le quartier de la gare empli de buildings éclairés la nuit.


Le temps de prendre une douche, nous ressortons dîner dans un restaurant de quartier, bœuf aux poivrons et porc sucré salé.




Les 7 heures de décalage commencent à se faire sentir et nous rentrons à travers le quartier des affaires, Marunouchi, à notre hôtel.


Samedi 3 mai :

Départ vers 9h30 de l'hôtel, le décalage horaire ne se fait pas trop sentir pour le moment.
Départ en métro pour le jardin Hama Ryuku du Shogun Togugawa, il servait d'annexe au château d'Edo et est bordé de douves.
Peu de fleurs à cette date, mais de belles vues en contraste entre le jardin japonais et la modernité des buildings qui l'entoure. 


Hama Rykiu

Les étangs disposent d'écluses qui permettent de gérer leur approvisionnement en eau de mer.
Même si le jardin est fréquenté, l'impression de calme se ressent, contrairement à la Chine.

Puis départ pour une croisière d'une heure sur la Sumida afin de rejoindre le quartier historique de Tokyo, Asakusa.
Les bords de la Sumida permettent d'observer le système des écluses, ils sont également bien aménagés par endroit ; l'arrivée vers la tour Skype tree est plus intéressante que le début.

Arrivée à Asakusa, nous cherchons un endroit pour déjeuner, une fleuriste à qui nous demandons nous indique sa cantine.
Le repas préparé par une grand mère aux fourneaux, poulet sauté, porc aux oignons est succulent, nous déjeunons assis par terre dans une petite salle avec des tatamis au sol, avec des japonais qui nous offrent à boire. Comme hier soir l'ambiance est exclusivement nippone et les prix très raisonnable, 2000 yens pour deux.

Ballade dans le temple Senso-ji, plus ancien et populaire temple bouddhiste.
Après nous être purifié les mains, pris les fumées d'encens pour nous éviter d'être malade, lancer une pièce, nous assistons à une cérémonie traditionnelle dans l'enceinte du temple.



Puis tour dans le quartier avec des ambiances très différentes, on passe de ruelles avec des enchevêtrements de fils électriques à des avenues modernes, nous croisons des femmes plutôt âgées qui font leurs courses en kimonos, une geisha .... Comme ailleurs beaucoup de boutiques, un peu plus kitsch cependant. Le dépaysement est total.



Aucun nom de rue il faut donc se repérer avec des noms d'immeubles, mais les japonais nous aident volontiers pour nous indiquer le chemin, même si c'est le plus souvent dans leur langue.....
Direction la rue Kappashi où se fournissent les restaurateurs où nous nous procurons un couteau de cuisine ainsi que quelques premiers souvenirs pour les enfants.

Il est déjà 17h, nous prenons le métro pour Ginza, le quartier chic de Tokyo.
Le quartier vaut le coup d'œil pour les réalisations architecturales des différents magasins, surtout Sony, Hermès ; à cette heure ci il est encore piétonnier.
A la nuit tombée les éclairages se mettent en route donnant encore plus de relief aux bâtiments.



Pour un premier jour cela commence à faire beaucoup imitant les japonais nous sommeillons dans le métro et rentrons à l'hôtel en passant par une prouesse architecturale haute de 60 mètres, le Tokyo international forum en forme de coque renversée. Il abrite des commerces, restaurants, lieux de spectacle....
L'atmosphère est très festive et comme partout ailleurs assez sécurisée.

Dimanche 4 Mai :

Départ vers 9h30 de l'hôtel. 
De nouveau le métro, avec le constat que les différentes compagnies qui le gèrent emploient beaucoup plus de personnel que chez nous ; sur chaque quai plusieurs personnes dévolues à la sécurité, on paye en fonction de la distance et quand on se trompe, le complément est demandé à la sortie.
Les personnes font la queue devant chaque wagon avant d'entrer, tout étant bien ordonné, pas de bousculade.

Ce matin nous débutons par le temple Meiji-ji situé dans une très belle forêt ; dès notre arrivée nous assistons dans l'enceinte du temple à des mariages en habit traditionnel, kimonos et queues de pie. 




Ici aussi tout est organisé avec ordre et comme ailleurs d'une extrême propreté.




Le temple est assez vaste, de beaux tori en marque l'entrée (du au fait de sa qualité de temple shintoïste), dont le plus important du Japon. Il est situé au milieu d'un magnifique parc, plus une forêt d'ailleurs, qui abrite plusieurs lieux de culte.




Nous en sortons après une visite de plus d'une heure trente, pour le quartier d'Harakuju, temple de la mode des jeunes tokyoites.
Deux rues,la takeshita et la cat street coupent une troisième (Otomosanto) plutôt consacrée aux vêtements de luxe.
Les tenues sont extravagantes, de même que les magasins où les adolescentes s'habillent en poupée, où les garçons achètent des tenues de personnages de dessins animés. 






Des que l'on quitte ces rues, pour emprunter le lacis des ruelles alentours on trouve une ambiance plus reposante qui nous change cette cohue indescriptible.
Pour se reposer, nous faisons halte au musée Ota qui habite la plus riche collection d'estampes au Japon avec des Hiroshiqe et des Hokusai ; deux petites salles avec des estampes magnifiques ressentant pour l'essentiel l'ancienne Edo et la route du Tokaido.
Comme hier, le repérage se fait essentiellement avec des noms d'immeubles car aucune rue n'est encore marquée, ce qui sera d'ailleurs la principale difficulté du séjour.
Après un repas pas terrible (merci le routard....) nous continuons dans Harajuku, le spectacle étant dans la rue, ambiance bon enfant mais complètement déjantée.
Nous nous arrêtons dans une boutique de kimonos anciens et en achetons un chacun pour la maison ; les vendeuses sont en habit traditionnel, plusieurs personnes rentrent également en kimonos, ambiance garantie.
Après une halte au Kiddy land pour des achats,traversée de Cat street très agréable passage piétonnier.
Puis nous prenons la direction de Shibuya qui se situe à moins de 15 minutes à pied, la aussi nous nous faisons aider car il es très compliqué de se repérer.
Ambiance complètement différente avec la traversée du carrefour le plus fréquenté au monde, au milieu d'une marée humaine, je ne crois pas avoir vu autant de monde sur un même lieu, hormis peut être la traversée du pont de Calcutta.
























Le soir venu, les néons allument le quartier lui donnant un caractère très impressionnant, la musique est présente partout, elle sert à attirer le client qui est incité à rentrer dans les magasins par des jeunes gens munis de micros; le bruit est parfois à la limite du supportable comme dans les salles de jeu d'argent, pachinko, où le son est poussé à fond.




Les couleurs prédominantes sont le rose, le bleu, le jaune avec de partout des personnages de dessins animés ; on peut se demander comment des personnes si fines et éduquées peuvent se reconnaître dans ces publicités et leurs panneaux.
Petit tour par le temple du manga, Mandarake, tout y est.
La aussi beaucoup de tenues vestimentaires au delà de la mode connue en occident.
Nous terminons par un succulent dîner de yakitori, brochettes de viandes, poulet à l'oignon, porc, poulet au wasabi, attablé au comptoir d'un restaurant.



A 21h30 il est temps de rentrer se reposer.

Lundi 5 Mai

La journée commence bien , à 5h15 réveil par un tremblement de terre de magnitude 6.2.
Annonces en japonais....L'hôtel a pas mal bougė.
La matinée sera consacrée à Ryogoku, le quartier du sumo avec au départ le musée Fugakawa qui a reconstitué les bords de la Sumida avec maisons, échoppes, tavernes.... tour de guet pour le feu.
Nous croisons un guide volontaire qui nous explique tout cela avec la même gentillesse et la même disponibilité que tous les gens que nous croisons depuis 3 jours.
Le musée est situé dans le quartier de Shirakawa très résidentiel, avec des ruelles dans lesquelles les gens laissent pousser leurs plantes et toujours caractérisées par des centaines de fils électriques qui pendent de partout, rien n'étant enterré à cause des séismes. Le quartier vaut la peine d'être parcouru car il offre un tout autre visage de Tokyo.
Puis départ pour le stade de sumo à travers la rue Edo mais les magasins de poupées traditionnelles sont tous fermés ; quelques gouttes de pluie mais rien de bien grave à part le fait que nous étions partis à contre sens. Belle vue de péniches sur la Sumida avant le stade, au mileu d'un paysage de ponts parcourus par les métros, au milieu d'immeubles.
Déjeuner rapide dans un restaurant qui abrite une piste de sumo, riz aux crevettes et nouilles aux légumes, là aussi le repas est très correct pour des prix très raisonnables (1000 yens).
Visite du musée Edo qui regroupe de formidables maquettes du vieil Edo avec une multitude de personnages ; des maisons sont aussi reconstruites, de même qu'un théâtre. Un grand nombre d'objets permettant de s'imaginer la vie des Tokyoites depuis plusieurs années, ce musée complète bien celui de Fugawara.
C'est le milieu de l'après midi et nous commençons à être fatigué car la nuit a été très courte, on arrive tant bien que mal à trouver le métro pour aller jusqu'à la station Shinjuku qui abrite une cinquantaine de sorties.... C'est plus une gare qu'une station de métro.




Dehors le quartier se décompose en deux parties, côté ouest le coin des buildings ou nous démarrons avec une montée au sommet de la Mairie (43eme étage) qui nous offre une vue magnifique sur Tokyo au coucher de soleil. 
L'accès est gratuit, il faut y accéder par en dessous et non sur la zone étant de  plein pied dans la rue ; la vue est moins impressionnante que celle de Shanghai vue du haut des tours de Pudong, du fait de la hauteur moins importante des constructions, mais cela donne une idée de la dimension de la ville, immense.
Puis ballade à travers les buildings, avec des vues digne d'un film de science fiction à la nuit tombée ; l'éclairage est moins fort qu'en Chine restriction oblige depuis Fukushima.

Dîner dans la rue des brochettes, ce sont trois allées très étroites dans lesquelles, vestige du marché noir d'après guerre, sont installés des restaurants de poche où l'on se retrouve à une petite dizaine autour d'un comptoir derrière lequel le cuisinier tourne de petites brochettes au poulet, champignons, poivrons, saucisses, porc .... trempées  dans de la sauce au soja.























C'est excellent, on discute avec deux japonaises dont le rêve est de venir en France et qui nous font la traduction pour la carte ; seuls les cuisiniers sont peu sympathiques, refusant la photo des touristes.
Fin de soirée à Kabiku cho le quartier du jeu de Tokyo, orgie de néons, musique à fond, crieurs qui font de la publicité .... C'est un autre visage de cette ville aux multiples facettes. On s'arrête pour jouer, on gagne une babiole, puis on s'essaie au jeu de pièce, un japonais nous ayant laisser les siennes.
Il est plus de 22h, on décide alors de rentrer à l'hôtel.

Mardi 6 Mai

Départ ce matin pour les jardins du parc d'Ueno ; le temps est toujours bien gris et le restera toute la journée sans pluie, toutefois.
Les jardins sont très travaillés notamment sur la partie bordant l'étang, de magnifiques arbres travaillés comme des bonsaïs, des érables, des iris japonais .... Une très agréable promenade de presque deux heures avec un toile de fond, les buildings du quartier Marunouchi, puis le château impérial avec ses douves et ses fortifications.






Nous partons ensuite pour le marché d'Ameyogocho, très vivant avec ses étals de poisson, de vêtements, de marchands de thés.... Il est situé dans des allèes bordant une voie ferrée donnant une atmosphère unique.
C'est un jour férié mais comme ailleurs tous les magasins sont ouverts.... Sans commentaire.....
Déjeuner d'un bon hamburger pour ne pas perdre le goût et en traversant la rue arrivée dans le parc d'Ueno avec des allées d'arbres magnifiques.
Visite du temple Toshogu tout en feuilles d'or et toit en tuile noire ce qui crée un contraste assez unique, puis du musée national qui renferme de spectaculaires armures de samouraïs de beaux sabres, des costumes de l'ancienne Edo...
Le bâtiment principal se visite en une paire d'heures, comme il est tard nous ne faisons pas les bâtiments externes, plutôt consacrés aux arts asiatiques, hors Japon.
Il est déjà 17h et nous décidons de partir vers le quartier maritime d'Odaiba.
Pour ce faire, nous empruntons une ligne de métro aérien qui serpente entre les buildings puis plonge vers la mer, le quartier ayant été gagné sur l'eau.
Sur place c'est l'ambiance Las Vegas en japonais, robot géant, immeubles gigantesques avec des jeux de lumières, l'immeuble de la tv abrite sur sa façade un immense jeu de morpion piloté par des gens à partir d'IPad, statue de la liberté, vue sur la baie de Tokyo, la tour de Tokyo...





A l'intérieur gigantesques magasins avec des allées au sein desquelles le ciel a été refait et change de luminosité pour refaire le cycle journalier, concerts live...
C'est encore un autre visage de cette ville qui ne s'endort jamais.

Mercredi 7 Mai

Dernier jour malheureusement à Tokyo ; nous commençons par le quartier de Yanaka non détruit par les bombardements américains de 1945 ; le quartier donne une idée du Tokyo d'il y a plusieurs dizaines d'années.
Nous débutons par la rue descendant de la station nishi nippori qui est bordée de petits temples, en latéral beaucoup de ruelles très tranquilles, fleuries au sol par les habitants ; cela donne l'impression d'un village.
Aucun touriste dans cette partie, certains temples sont magnifiques et l'on peut jeter un coup d'œil a l'intérieur après s'être déchaussé.
En perpendiculaire, la rue Yanaka recèle de nombreux magasins d'artisanat très soignés où l'on peut faire des achats de qualité ; là aussi, la rue est très typique avec ses maisons basses à un étage, ses fils électriques.




Nous terminons la boucle par le cimetière de Yanaka avant de reprendre la ligne de train pour Akihabara.
Changement de décor complet, avec des immeubles dédiés à l'électronique, à la photo, aux mangas, figurines et aux maids cafés où les clients sont bichonnés par les serveuses.
Immeubles remplis de publicités, coupés par le passage de trains aériens, musique très présente, on a changé d'univers en quelques minutes.
Les magasins de mangas font 7 étages, les espaces électroniques sont aussi importants qu'un supermarché de province, c'est la démesure.




Après un excellent plat de pâtes italien qui nous coupe un peu de la nourriture japonaise que nous allons retrouver à Kyoto, fin de notre séjour Tokyoite à Kagurazaka.
C'est l'heure de la sortie des écoliers, tous un uniforme même cartable, même sac, mêmes habits. Nous croisons aussi dans ce quartier des habitants en kimono.
Plusieurs boutiques sont magnifiques dont une consacrée à l'encens.
Nous repartons chercher nos valises à l'hôtel pour prendre le train super express pour Kyoto ; l'accès aux trains est très simple, beaucoup d'ordre, ici on fait la queue devant son numéros de voiture.
Avant l'arrivée de chaque train, qui part à l'heure indiquée (les retards de la SNCF ici seraient vus comme une anormalité), une armée de femmes de ménages s'emploient à tout nettoyer, changement des appuies têtes, poussière, vitre... On croit rêver quand on connaît la saleté de nos transports.
La place à bord des trains est beaucoup plus importante que dans nos TGV.
En deux heures 15 nous allons relier Kyoto.

Bilan Tokyo.

En premier lieu ses habitants, d'une extrême politesse, toujours prêts à aider le touriste perdu. Ici le service est roi et l'on a du mal à imaginer ce qu'ils pensent lorsqu'ils viennent chez nous en vacances tellement la différence est grande.
Dans les magasins ou les restaurants le client a l'impression d'être unique, dans la rue où l'on ne compte plus le nombre de fois où des gens nous ont accompagné en quittant leur itinéraire pour nous indiquer un chemin, dans le métro où un agent nous a rattrapé en courant car il nous avait donné un renseignement incomplet....
Même si l'on connaît la dureté de leur éducation, venant du sud de la France, le choc est important quand on voit la manière dont les gens se respectent ; du coup cette ville immense et trépidante ne fatigue pas vraiment.
La sécurité est omniprésente, inutile de surveiller son sac, Marseille est bien loin !
En second lieu, il est important de bien choisir son hôtel, le quartier de la gare est idéal car il permet de relier les différents points de la ville sans changements importants, d'autant que les parcours en stations de métro peuvent représenter plusieurs centaines de mètres.
La nourriture est excellente, inutile de se fier aux guides, y aller à l'instinct dans les petits restaurants où figurent, au dessus de la cuisine,des plaquettes en bois frappés d'idéogrammes japonais sont parfaits ; les restaurants italiens ou américains testés étaient également très bons et à des prix plus que raisonnables.
Les restaurants de yakitori garantissent l'ambiance.
Enfin la ville, elle n'est pas charmante à l'image de Paris ou d'une ville italienne, mais sa diversité de lieux crée une identité particulière qui en fait une étape incontournable ; pour nous les cinq journées passées n'ont pas été de trop et permettent d'assurer une bonne découverte.

Jeudi 8 Mai

L'hôtel Granvia où nous allons passer 8 nuits est très confortable, les chambres standards supérieures ouvrent sur la tour du Kyoto hôtel. L'intérêt d'y séjourner est double : comme il est situé au dessus de la gare, il offre toutes les connections pour Osaka, Nara, Fushimi et Uji que nous allons visiter, de plus les lignes de bus partent de la gare.

Le petit déjeuner Buffet est excellent et le service est de grande qualité.

A 9 heures nous avons rendez vous avec Yoko, une guide bénévole du SGG de Kyoto ; le client prend en charge son transport et la nourriture (le guide dispose d'une carte gratuite d'accès aux temples), le service étant par ailleurs gratuit.

C'est la première fois que nous avons recours au service des guides bénévoles depuis notre arrivée, le point positif c'est que tout s'enchaîne sans problème, c'est une bonne entrée en matière pour une ville inconnue. Nous avions donné notre programme, mais autrement la guide peut vous en concocter un ; les explications sont assez bonnes.
Point moins intéressant, nous ne sommes plus à notre rythme et le français est un peu limité, mais comme dans d'autres pays.
La journée va être exceptionnelle, nous commençons par le temple bouddhiste du Kyomusu dera, dont la construction sur d'imposants pilotis est impressionnante.
Le temple est très populaire (beaucoup d'écoliers en uniforme) et très touristique.
Il faut environ une heure pour le visiter.
Nous poursuivons par les vieux quartiers de Kyoto, à travers des rues pavées, encadrées par des maisons traditionnelles en bois d'un étage. On imagine sans mal le Kyoto d'il y a plusieurs dizaines ou centaines d'années.




Les restaurations sont très bien faites et les magasins d'artisanat ne dénaturent pas le site. Peu à peu la foule disparaît et l'on se retrouve presque seuls dans les ruelles.

Le deuxième temple visité est le Koda-ji, c'est une pure merveille d'inspiration zen, avec une architecture mêlant les tuiles grises aux murs blancs, au milieu d'un jardin fantastique dont les points de vues changent à chaque pas. 
Des anciennes maisons de thés, un étang, des reconstitutions de cascade et de rivière, un jardin sec .... La finesse surpasse de loin ce que nous avions visité l'année dernière en Chine.




Des espaces de rêverie ou de méditation sont aménagés offrant les plus beaux points de vue ; quasiment personne.
L'intérieur des bâtiments est également très intéressant avec des salles de prières, des murs peints, des paravents...
On pourrait y rester des heures, nous y en avons passé deux sans voir le temps s'écouler.
Nous repartons dans les rues traditionnelles avant de reprendre le bus pour le marché Nishissi où notre guide nous donne le nom de certains produits ; le marché se situe dans une allée couverte et vous pouvez déguster des produits, saké, légumes.....
Après un repas fait de soba et de tempura, nous repartons pour le temple du Shoren-in qui lui aussi est exceptionnel ; il est aménagé sous la forme d'un parcours et les vues des jardins sont magnifiques, notamment lorsque nous nous installons sur les tatamis à l'intérieur des bâtiments.




Le temple est orné sur ses tuiles du symbole de l'empereur du Japon qui venait y prier.
L'entrée qui lui était réservée est monumentale, désormais il est la propriété de la secte Tendai.
Là aussi le temps pourrait s'écouler sans que l'on détache les yeux des compositions créées par l'homme. Le plus impressionnant, comme dans le temple précédent est que les points de vue différent d'un pas à l'autre.
Puis en passant par le parc Maruyana, très bien fleuri et le sanctuaire Yasaka jinja, d'aspect chinois, nous partons vers le quartier de Gion, très typique aussi.
Notre guide nous quitte et nous la remercions pour sa grande gentillesse.
Le canal Shirakawa dont les rues parallèles nous permettent d'apercevoir des geishas ou des maikos en fin d'après midi, sortant rapidement de leur maisons et disant tout pour ne pas être photographiées, des habitants en tenues traditionnelles.... 




Tout cela nous permet de finir la journée en beauté.




A la nuit tombée, les éclairages (lumières tamisées, lampions) ajoutent encore à la 
magie de ces mieux.
Nous reprenons le bus (le pass est intéressant à partir du 3ème trajet) pour rentrer vers 20h à l'hôtel.

Vendredi 9 Mai 

Aujourd'hui journée consacrée aux monuments avec tout d'abord le château de Kyoto, il faut environ 20 minutes en bus express 101 pour le rejoindre ; la visite prend environ 2 heures, la visite du château étant constituée d'un bâtiment et de 3 jardins datant de 3 époques différentes (ancienne, Meiji et moderne).
Une fois franchies les douves et les murailles, nous pénétrons par une porte monumentale dans le château, les parquets sont de type rossignol, ils reproduisent sous nos pas les cris des oiseaux (mesure de sécurité à l'époque pour éviter d'être surpris).




L'intérieur du château du Shogun est en parfait état, les pièces sont agencées en fonction du nombre de tatamis, avec des cloisons en papier ; les murs en bois sont peints de scènes reproduisant la puissance du maître des lieux, tigres, léopards, arbres forts.... L'ensemble est sobre et dégage une impression de puissance et de sérénité.
Dans quelques pièces des mannequins habillés de costumes reproduisent des scènes, réception de damyos, coucher du Shogun....
A la sortie, un magnifique premier jardin japonais avec des étangs, des ponts, très beaux arbres taillés.... Le jardin Meiji est également intéressant, mais moins beau.
Nous passons la matinée dans ces lieux qui constituent une halte incontournable dans Kyoto.
Alors que nous quittons le château, le ciel se couvre en un instant et quelques gouttes se mettent à tomber ; nous rentrons dans un supermarché situé à côté, achetons quelques fruits et déjeunons dans un espace prévu pour, qui comprend micro-onde, toilettes...

Direction le palais impérial où nous avions réservé sur le site de l'agence impériale une visite ; ici elles sont obligatoirement accompagnées. Le mieux est de relier le château et le palais à pied cela prend environ 30 minutes, le bus ne sert à rien.
Cela permet en outre de traverser l'immense parc du palais, qui donne une idée de la grandeur du lieu.
La visite du palais est également intéressante, de très beaux bâtiments, soit dans les gris, blancs et marron, soit dans les orange et blancs, de belles pièces peintes, 




un magnifique jardin de petite dimension agrémentent ce tour d'une heure en compagnie d'une centaine de personnes.
Le point positif est que l'on peut visiter ce lieu, le négatif est que c'est en organisé, mais en se situant en queue de peloton, on profite bien des bâtiments et un temps suffisant est laissé à chaque fois.

Nous quittons le palais pour repartir en bus à la gare et prendre un train qui en 5 minutes nous laisse à Inari ; Fushimi inari est un site unique, temple shintoïste à l'arrivée, très belles couleurs orange et noir, beaucoup de bâtiments, présence de prêtres... puis des allées de centaines de tori orange et noirs formant un tunnel et gravés de messages, éclairés par la lumière de fin de journée, tout cela crée une atmosphère très particulière.




En fin de journée, le lieu est calme, peu de monde, là aussi des japonais en costume traditionnel.

Fin de journée, retour à la gare, petit passage à l'office de tourisme pour se faire expliquer le parcours de l'aoi matsuri de jeudi prochain, qui est la fête de printemps de Kyoto, avec défilé en costume d'époque.


Samedi 10 Mai

Train JR Saga Arashiyama en moins de 20 minutes.
Descente vers le pont en traversant des petites rues, l'atmosphère est celle d'une petite ville.
Le site au bord de la rivière est assez beau du fait de la proximité des collines très vertes en ce mois de mai.
Nous entamons la remontée vers le temple Tenryuji que nous visitons avec son jardin ; les bâtiments du temple bouddhiste sont assez simples mais de très beaux panneaux peints sont présentes dedans.
L'ensemble est très vaste et se visite soit à travers des galeries, soit en dehors.
Le jardin est organisé autour d'un plan d'eau avec des carpes qui sautent et n'a pas été retouché depuis le 14eme siècle, c'est donc le plan original qui subsiste ici.
Il est assez fréquenté mais il n'y a pas de cohue.
L'allée qui mène au temple est constituée d'autres temples, ou maisons de thés, il ne faut pas hésiter à rentrer car les jardins de taille réduite sont très beaux.
À la fin du temple, une sortie permet de gagner la forêt de bambou, avec des troncs atteignant plusieurs dizaines de mètres, les feuilles de bambou séchées servant à fabriquer des palissades. Le tout forme une ballade rapide mais superbe.
Nous empruntons alors une très belle allée boisée qui borde les temples Okochi, Nison (rizières en face), avec des magasins d'artisanat de grande qualité dont le prix des objets va en conséquence pour nous diriger vers le temple Gio-ji que l'on atteint grâce à des panneaux parfaitement lisibles pour une fois.
La visite de Gio-ji vaut surtout pour son tapis de mousse mais à cette époque elle n'est pas très verte, il vaut donc mieux s'assurer avant de rentrer que tel est le cas, sinon le temple peut être évité.
Nous continuons par la voie Kiyotachi en traversant les superbe rues ou allées du quartier Sagano, certaines maisons ont des toits en chaume, beaucoup sont en bois, pas mal de magasins d'artisanat qui sont magnifiques avec des jardins intérieurs qui peuvent se visiter sans problème.




Hospitalité japonaise, dès votre entrée, on vous offre du thé, l'encens brûle..... dans certains on vous demande de vous déchausser car des tatamis sont posés sur le sol.
Le quartier de Sagano est magnifique et très peu fréquenté, les touristes restant plutôt sur le bas d'Arashiyama. 
En début d'après-midi, nous visitons le temple d'Otagi nembutsu dont la particularité est constituée par des centaines de petits statues offertes par des particuliers afin que la chance, le bonheur, la santé... les accompagnent.
Il y a 1600 statues dans ce temple datant du 9ème siècle qui a été déménagé suite à une inondation.
Nous repartons pour une traversée latérale du nord du secteur, avec une ambiance campagnarde,  rizières, cultures ... pour déboucher sur notre quatrième temple de la journée le Daikaku-ji.
Cela fait un de trop ! 
Il aurait mieux valu ne pas faire celui des mousses, car on frise un peu la surcharge.
Le temple est cependant magnifique et à cette période une collection de gardiens menaçants et de paravents appartement à l'empereur du Japon est exposée.




Le jardin est superbe avec une petite rivière, des érables rouges magnifiques, une partie également zen avec un jardin sec ; très peu de monde comme sur les deux précédents.
On profite bien des points de vue à partir des terrasses couvertes, toute la journée soleil radieux, en admirant également les intérieurs richement décores.
Descente vers la gare en 20 minutes, par un quartier de ruelles, on cherche un peu, un pasteur américain nous renseigne et c'est reparti.
Nous finissons la journée dans Kyoto, dans le quartier ancien de Pontocho, l'idée étant de goûter des tempura. A 18h30, tout est complet.




On retourne donc à l'hôtel pour en manger au 12eme étage de la gare dans un complexe de restaurants où nous avons mangé italien la veille.
On commence à avoir faim car comme tout les jours nous déjeunons bien le matin au buffet de l'hôtel et le déjeuner se limite à une banane.
Le restaurant est connu pour la qualité de ses tempura qui il est vrai sont excellents, par contre on ne comprend pas très bien leur coût, de partout c'est assez cher alors que les produits sont peu copieux.

Dimanche 11 Mai

Départ ce matin par le train pour une journée à Nara, ancienne capitale du Japon.
Dans un premier temps nous allons visiter le temple Horyu ji qui se situe à une quinzaine de minutes en train de Nara, à la sortie de la gare une vingtaine de minutes à pied à travers le village d'Horyu, assez traditionnel, complété par un paysage de rizières.
Ce temple est le plus vieux édifice en bois du monde, il est constitué de plusieurs parties qui font que la visite dure environ deux heures ; le temple est très beau, couleurs blanche pour les murs, grise pour les tuiles et marron pour l'édifice en lui même. De longues allées boisées avec des arbres taillés et travaillés façon bonsaï, des cours intérieures paisibles, des jardins, des statues bouddhiques parmi les plus reconnues au Japon.... Beaucoup de ferveur également.





Une petite anecdote, lorsque nous sommes près de la pagode à 5 étages, une japonaise qui lit et nous a entendu parler français, vient nous demander d'où nous venons.
En réponse, elle nous offre un livre sur le site, en nous expliquant qu'elle adore notre pays ; cela aura été le cas durant tout le voyage, dès que l'on dit que l'on est français leurs yeux s'illuminent.
Quand nous partons du temple vers midi, plusieurs centaines de collégiens arrivent en car.
Nous reprenons le train pour Nara. Après la traversée de la rue commerçante qui n'a pas trop d'intérêt, nous pénétrons dans le parc ou des centaines de daims sont en liberté.
Nous nous arrêtons au Todai ji, plus grand temple en bois au Japon, vraiment impressionnant. Beaucoup d'élèves en uniforme, pour une visite où certains passent plus de temps à rigoler avec nous, qu'à écouter leur guide, d'autres nous abordent pour savoir ce que l'on aime dans leur pays, d'où l'on vient...




En ressortant du temple nous nous dirigeons vers le vieux quartier de Naramachi, constitué de vieilles maisons et de ruelles, là aussi de très belles boutiques d'artisanat et une maison de quartier à visiter qui appartenait à un marchand.
Visite très instructive car elle permet de pénétrer au cœur de ces maisons typiques que nous longeons depuis quelques jours.
Il est déjà 18h, nous reprenons notre train qui en 20 minutes nous ramène à Kyoto ; le logement au dessus de la gare est vraiment un plus car tous les services s'y concentrent et cela nous permet de visiter la région sans changer d'hôtel et en évitant les transferts qui font perdre trop de temps.

Lundi 12 Mai

La pluie est prévue aujourd'hui à partir de 15-16h, donc nous décidons de partir sur Osaka, ville d'eau...
En 30 minutes et pour l'équivalent de 4 euros nous y sommes, sur place un pass d'une quinzaine d'euros ouvrent droit à toutes les visites et au métro.
Dans un premier temps nous montons au sommet d'un édifice futuriste le floating garden qui nous permet de visualiser l'ensemble de cette ville, détruite deux fois, en 1923 par un tremblement de terre et pendant la guerre par les américains.




L'observatoire est à ciel ouvert, ce qui est assez rare et la vue à 360 degrés porte loin malgré les nuages qui arrivent.
Après un court trajet en métro, nous arrivons au quartier qui est le quartier "ancien" d'Osaka, en 1912 une sorte de Tour Eiffel la Tsutenkaku tower y a été construite qui offre un bon point de vue.
Le quartier de Shinsekai comprend une vieille arcade avec des commerces années soixante qui permet de s'imaginer la vie à cette époque et de rues avec des enseignes délirantes type un ballon géant représentant le poisson fugu, un crabe, des bouddhas heureux (billiken) avec des couleurs très asiatiques.




L'ambiance est très différente bien entendu de Kyoto, on voulait faire un break de temples au milieu de la semaine, mais aussi de Tokyo.
Court trajet en métro pour la zone du château d'Osaka, très bel édifice à trois toits au milieu de deux ceintures de douves et de murailles et d'un parc très agréable.
Nous commençons par le musée d'histoire qui est très intéressant, nombreuses maquettes de l'ancienne ville, reconstitutions de personnages taille réelle et superbes vues sur le château.
Il faut plus d'une heure pour le faire, comme dans tous les musées visités des guides volontaires sont présents à chaque étage pour donner des explications.
Alors que nous sortons du musée les premières gouttes se mettent à tomber fidèles à la prédiction d'accuweather qui est le site le plus fiable en météo de notre séjour.
Nous déjeunons face aux douves sous des tonnelles en glycine d'une banane et entamons la montée au château, sous la pluie.




A l'intérieur le musée vaut aussi la visite avec des armures, casques, lances, estampes.... de tout premier ordre, même si le temps consacré est plus court.
A la sortie la pluie s'est arrêtée, il faut alors se diriger vers le métro Osaka business parc pour bénéficier d'une vue magnifique sur un pont, les douves et le château.
Nouveau trajet en métro, au passage, tout est très bien fléché dans cette ville, et arrivée dans le quartier de Dotombori-Namba où des arcades couvertes de plusieurs kilomètres remplies de magasins nous attendent et nous arrangent car il pleut alors beaucoup.
L'ambiance est identique à celle de Tokyo, couleurs musique... Avec au milieu près du canal de Dotombori quelques vieilles ruelles et temple très typiques.
A 20h, au bout de presque 3h sans avoir tout fait, nous décidons de repartir vers la gare, train à 20h30 et arrivée à 21h à l'hôtel crevés.

Mardi 13 Mai

Très beau soleil dès le matin, la météo annonce 27 degrés.
Nous partons par le bus 33 pour la villa Katsura que nous avions réservée de France, trois mois à l'avance sur le site de la maison impériale à minuit et une minute pour être sur de pouvoir la faire.
Il faut environ 30 minutes pour la rallier.
En étant en avance nous en profitons pour faire un tour dans ce quartier à la périphérie sud ouest de Kyoto, zone plutôt résidentielle et champêtre à la fois.
Un temple situé à 5 minutes de la villa abrite un très beau jardin.
La villa construite au début du 17eme siècle est considérée par les plus grands architectes comme un modèle parfait en raison de la simplicité de sa construction.




La visite en petit groupe dure 1h15 et il faut être muni de son passeport.
C'est la plus belle visite que nous avons faite depuis notre arrivée, le jardin est somptueux, à chaque pas un nouveau paysage, rivière, ponts sur lesquels les jardiniers font pousser de la mousse sur les parapets, érables rouges, arbres dans tous les tons de vert, sous bois en mousse parfaitement travaillée, lac dans lequel se reflètent des constructions d'une modernité étonnante.




Le petit groupe de privilégiés que nous sommes est émerveillé devant tant de finesse dans le travail de la nature.
Les constructions qui ont 400 ans sont à la pointe de la modernité, elles ont été source d'inspiration aussi bien en France pour le Corbusier, qu'aux USA pour Lloyd Wright.




Les intérieurs sont épurés, simplifiés à l'extreme et mettent en valeur le paysage à travers les portes coulissantes.
C'est avec beaucoup de peine que nous la quittons.
Nous reprenons le bus pour nous diriger vers le chemin de la philosophie qui est une très agréable ballade de 2 km le long d'un canal arboré et bordé de quantité de temples.
Nous en choisissons un au début, le Nanzen ji, et un à la fin, le Pavillon d'argent.
Entre les deux la ballade est très agréable et ombragée.




Le Nanzen ji est un temple de tout premier ordre avec un jardin sec de toute beauté que l'on admire assis en méditant d'une terrasse couverte.




Puis en déambulant on passe dans les pièces qui renferment de splendides peintures d'arbres, de tigres, d'oiseaux... avant d'arriver au second jardin arboré que nous observons aussi en prenant notre temps, rivière, lanterne, mousse..... 




Pour nous à la sortie c'est l'un des plus beaux de Kyoto.
Le problème est qu'ils sortent de tous côtés comme le pavillon d'argent par lequel nous terminons.
Plus de monde dans celui ci qui est considéré comme incontournable, avec un jardin sec composé d'un cône représentant le Mont Fuji et d'un paysage ratissé représentant les vagues.




Malheureusement les pièces ne sont pas ouvertes à cette période mais le jardin est aussi de tout premier ordre.
Nous repartons en refaisant le chemin de la philosophie en sens contraire avant de reprendre un bus pour le centre, où nous faisons quelques emplettes dans les arcades.
À ce moment là il est 18h et l' on sent un grand coup de fatigue, car le réveil à été matinal et ces derniers jours bien chargés.
Nous nous arrêtons par le magasin Takashiyama temple du luxe en nous concentrant sur le secteur bouffe. Nous nous achetons un gâteau qui nous est emballé encore une fois et comme pour tout ce que nous avons acheté avec un soin inconnu en France et ce pour le même prix que dans une pâtisserie quelconque.
Vers 18h30 nous nous attablons à un restaurant de sushis, où les petites assiettes passent sur un rail circulant au milieu des convives avec un choix entre une trentaine de possibilités.
Les prix sont encore très corrects puisque pour 8 sushis par personne nous payons en tout 8 euros, thé compris. 
Il est temps de rentrer, près de la gare, petit détour par l'endroit où se trouve le bus express pour l'aéroport d'Osaka..... Bon il ne vaut mieux pas penser au retour car le choc va être terrible question mentalité et politesse.

Mercredi 14 Mai

Avant dernier jour à Kyoto, aujourd'hui le temps sera gris mais sans aucune pluie.
Achat du billet de train pour l'aéroport en vue du départ de demain soir.
Nous prenons le bus 17 qui en une heure nous emmène à Ohara, charmant village au milieu des cultures et des rizières.
La ballade est très agréable, on se croirait dans un village savoyard pour l'architecture, mis à part les toits, mais la profusion de plantes et de fleurs crée une vraie différence.




Aucun touriste occidental, ici que du japonais, beaucoup nous demandent d'où l'on vient et là encore quand on répond France, on a droit à une séance photo avec eux.
Beaucoup d'artisanat avec des produits différents dans chaque boutique qui sont des maisons de village, tout s'intégrant avec harmonie.
Nous prenons pas mal de chemins de traverse ce qui fait que la montée au temple Sanzen ji qui ne devait prendre que dix minutes prend l'heure.
Arrivée au temple, le spectacle est là aussi de toute beauté, un jardin de méditation magnifique, puis un beau tour qui amène à d'autres structures.




De très belles mousses dans lesquelles sont enterrés à mi hauteur de petits personnages en pierre recouverts de mousse.
Nous restons deux heures dans ce temple magnifique, qui a lui seul vaut le déplacement.




Nous redescendons vers le terminal de bus et passons de l'autre côté du village pour remonter en 20 minutes vers le temple du Jakko in que nous ne visitons pas, ayant encore en mémoire le précédent.
Nous reprenons le bus (le guichet est une vraie source de renseignement) pour aller visiter le pavillon d'or qui est le monument le plus vu en photo à Kyoto.
Juste avant petit arrêt dans un salon de thé pour grignoter en face de la rue qui mène au temple, un petit en cas.
Visite en bonne compagnie, puisque le premier ministre d'Israel est présent au même moment.
A 16h le temple est relativement vide, le pavillon est magnifique, même par temps gris sa couleur or se reflète dans l'étang avec des iris en premier plan, une île au second plan.




Nous restons le plus de temps possible devant le monument, le site fermant à cinq heures et le reste ayant peu d'intérêt.
Il faut 30 mn pour rentrer à l'hôtel, une petite reprise de forces et nous allons ressortir quelques instants.
Pas mal de déplacements aujourd'hui mais pour des sites qui en valaient la peine.

Jeudi 15 Mai

Dernier jour à Kyoto et au Japon.
Nous partons ce matin pour assister au Aoi matsuri, festival des roses trémières qui est un défilé de plusieurs centaines de personnes en costumes de l'époque Heian, avec chevaux, bœufs, chariots, palanquins....
Une heure avant le passage du cortège qui s'étire sur un kilomètre, nous nous positionnons à un carrefour (le premier après la sortie du palais impérial) ce qui va nous permettre de profiter du défilé.
Des places assises étaient aussi en vente mais si l'on arrive à l'avance on est placé en première rangée. Pas de resquillage, tout s est fait encore une fois en bon ordre.




Le défilé passe devant nous à 11 heures, comme prévu, les costumes sont magnifiques, de même que les maquillages pour les enfants et les femmes, des cavaliers avec arc et flèches, des chariots tirés par des bœufs, des palanquins décorées, des femmes suivies de serviteurs portant des ombrelles de plusieurs mètres de haut...  On comprend bien le succès de cet événement.




Beaucoup de chance car vers 14h il se remettra à prévoir et l'on n'aurait pu voir la seconde partie vers les temples.
Nous reprenons un bus qui nous dépose pas très loin du temple Eikan-ji.
L'ensemble est très important avec de magnifiques bâtiments très imposant, un petit jardin sec, un très beau jardin de contemplation, des intérieurs peints, beaucoup de salles de prières richement décorées, une pagode que l'on atteint après un passage en forêt, pour revenir ensuite au bord d'un petit lac où les berges abritent des érables rouges et verts dont les reflets dans l'eau avec les bâtiments en second rideau sont remarquables.
Très peu de monde dans ce temple, il bruine et l'ambiance est mystérieuse.
Nous y restons presque deux heures avant de repartir vers le centre ville.
Visite du marché Nikishy, qui regroupe des marchands d'aliments, très pratique on peut goûter à beaucoup de choses et aussi une très belle boutique de tasses, puis après un repas de crevettes et porc panés avec riz, soupe miso et radis, nous arpentons les deux allées couvertes dont celle de Terramachi.




Ces allées réservent des surprises comme ce magasins d'estampes ou des temples qui sous la pluie et avec les lampions allumés créent une atmosphère nouvelle pour nous, habitués au soleil de ces derniers jours.
La fin de l'après midi est là, malheureusement c'est le retour à l'hôtel pour prendre le train Haruka direction le Kansai airport situé à 1h30 de Kyoto.

Bilan Kyoto.

Au niveau culturel, la ville comblera les plus exigeants, tempes shintoïstes, bouddhistes relevant de plusieurs sectes ou orientations, jardins secs, jardins fleuris de toute beauté.
Les abords sont magnifiques avec en point d'orgue Arashiyama qui mérite la journée pour déambuler dans les zones boisées en plus de l'itinéraire classique, Ohara avec son ambiance campagne, Osaka qui permet de faire une coupure si l'on a prévu de rester quelques jours à Kyoto.
Seule Nara nous a un peu déçu, mis à part le temple Horyu-ji qui valait le déplacement.
Les rues sont assez bien indiqués au moins pour les grands axes, les accès aux temples également et le réseau de bus permet de couvrir tous les points, son emploi est très simple et le pass à 500 yens permet de se déplacer sur la majeure partie des sites.
Pour nous,3 temples par jour semblent être un maximum si l'on veut en profiter.
Le programme doit donc tenir compte de cela quitte à revenir sur une zone, c'est ce que nous avons fait sans problème, d'autant que les sanctuaires ferment entre 16h30 et 17h.
La ville par contre n'est pas franchement belle et mis à part Hagashiyama, Gion et quelques ruelles notamment vers le canal Shirakawa, elle n'offre pas d'intérêt architectural ; on ne vient par pour cela mais autant le savoir avant.
Il faut privilégier un hôtel vers la gare, point de départ des trains pour Osaka .... et des bus ; l'office du tourisme y est situé de même que le service de renseignement des bus qui est très utile.
Les habitants sont très agréables et vous aident à remettre sur le bon chemin, même si la difficulté est bien moins grande qu'à Tokyo.
Les 8 jours passés ont été suffisant pour visiter en profondeur la ville, tout en coupant par une journée à Osaka, une à Nara et une demie sur Ohara.
Enfin et comme à Tokyo, les japonais sont un des atouts majeurs du pays, d'un grande politesse, toujours disponible pour renseigner ; le service rendu est de très haut niveau quelque soit le type de magasin, on a eu droit à de grands sourires, des emballages finement enveloppés.....
Les renseignements dans les offices de tourisme, les gares sont très pro.
Enfin la France conserve une grande côté d'amour auprès des japonais.


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